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Interview de Wildrik, responsable Europe Polymaker

Interview de Wildrik, responsable Europe Polymaker

Bonjour Wildrik, pouvez-vous vous présenter ?

Depuis 1998, j’ai essentiellement travaillé dans l’Informatique et la Relation Client. Mon expérience dans l’impression 3D a commencé en 2013. Le concept des imprimantes 3D FDM m’a tout de suite attiré. Depuis 2015, je suis en charge du marché EMEA pour Polymaker à Utrecht aux Pays-Bas, où se trouve aussi ma ville d’origine.

Pouvez-vous nous présenter votre gamme de produits ?

Notre équipe de R&D est toujours à la recherche de solutions pour rendre l’impression 3D plus simple et plus accessible. Nous voulons amener la 3D à la portée de tous et briser le monopole des imprimantes industrielles.

Tous nos PLA possèdent la technologie Jam Free™. Une technologie brevetée qui augmente la température de fonte du filament afin que ce dernier ne bouche pas la buse. Nous proposons également un PLA nano-renforcé appelé Polymax. Il a été développé pour remplacer l’ABS. Il est environ 20% plus résistant que l’ABS et l’impression de grands objets est d’autant plus facile car ils ne se décollent pas et ne se fissurent pas.Au-delà de Polyplus et Polymax, nous proposons le Polysupport, un filament support très facile à utiliser et à retirer à la main. Nous sommes également très fiers de notre filament souple appelé Polyflex.

Avec ce filament, nous avons trouvé le parfait compromis entre flexibilité et facilité d’impression.
Polywood est un filament développé pour remplacer le filament bois. Il prend l’apparence du bois mais contient en réalité 100% de PLA. L’avantage est que le PLA est bien plus facile à imprimer et qu’il n’endommage pas la buse contrairement aux filaments à base de fibres de bois.
Enfin, nous avons le PC+. Ce filament polycarbonate a été développé avec Covestro, auparavant connu comme étant Bayer Material Science. Le polycarbonate est le type de plastique le plus utilisé dans le monde. Il possède d’excellentes propriétés mécaniques ainsi qu’un retardant de flamme, il résiste donc à de très hautes températures. Toutefois, dans sa forme pure, le polycarbonate n’est pas adapté à l’utilisation sur des imprimantes 3D FDM. Nous avons alors remanié ce matériau pour réduire sa température d’extrusion à 250°C. Les objets imprimés sont incroyablement robustes et résistent à une température de plus de 100°C. Avec PC+, Polymaker ouvre de nouveaux horizons à l’impression 3D.

polymaker

Où sont fabriqués vos filaments ?

Tous nos filaments sont produits à Changshu, près de Shanghai en Chine. Avec un contrôle qualité en 8 étapes, nous assurons l’excellence à tous nos filaments. Polymaker ne choisit que les meilleures matières premières. Pour le PLA par exemple, nous utilisons le PLA Nature Works Ingeo qui est composé à 100% d’amidon de maïs. Et pour le PC+, nous utilisons un matériau bien connu : Makrolon de Covestro.

Pourquoi avoir choisi de travailler dans l’industrie de l’impression 3D ?

L’impression 3D est un domaine très intéressant qui se développe très rapidement. C’est un milieu très ouvert et participatif. Cela me correspond tout à fait. L’opportunité de travailler chez Polymaker est ce qui m’a convaincu. Nous avons une équipe très talentueuse qui n’a qu’une aspiration : trouver et présenter aux utilisateurs des filaments révolutionnaires. C’est une expérience incroyable pour le moment et je suis convaincu que le meilleur reste à venir.

Quels sont vos projets pour 2016 ?

2016 sera une année très importante pour nous. Nous allons lancer notre gamme de produits à base de Polycarbonate et nous allons présenter plusieurs autres filaments qui seront, je pense, révolutionnaires. Je ne peux pas en dire plus mais cela promet d’être intéressant.

Comment voyez-vous le marché des consommables 3D dans 5 ans ?

Auparavant, les matériaux étaient conditionnés en fonction des performances des imprimantes 3D elles-mêmes. Avec PC+, nous avons démontré qu’un matériau pratiquement impossible à imprimer mais dont les capacités sont très intéressantes est imprimable sur une machine à 1000 euros. Alors que les utilisateurs d’imprimantes industrielles tendent à aller vers les imprimantes FDM, les matériaux devront à leur tour aller vers une utilisation professionnelle.

Souhaitez-vous partager autre chose avec nous ?

Vous pouvez voir une explication de notre processus de fabrication. L’équipe Polymaker produit également des tutoriels vidéos très intéressant. Cela vaut le détour !

Merci Wildrik !

Sonia

Commentaires

  1. Hobson

    Bonjour
    Merci pour votre article qui est complet et détaillé ! C’est vraiment intéressant… D’ici peu l’impression 3D va être la concurrence de l’internet!!! 🙂

  2. David

    Hobson < c'est sur… même avis avec vous… Domange que cela n'existe pas encore chez nous 🙁

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